Bureau de Recherches Géologiques et Minières
Fondé en 1959, le bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) est identifié comme étant un établissement EPIC (établissement public industriel et commercial). Partie intégrante des Instituts Carnot, en termes de tutelle, le BRGM est placé sous différentes entités qui sont : le ministère de l'Économie et des Finances, le ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation, et le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Le rôle du bureau de recherches géologiques et minières
Le rôle du BRGM, en France, où il endosse l’étiquette d’établissement de référence, porte principalement sur la gestion des ressources et des risques des sous-sols et des sols à la fois pour les territoires et les villes. Ce bureau intervient dans le cadre du génie climatique dès lors qu’il est question d’effectuer une étude géothermique comprenant la captation et le rejet d’eau issue d’une nappe phréatique.
L’action de ce bureau est clairement axée en direction de la recherche scientifique. Des recherches qui sont d’ailleurs menées en lien avec des entreprises et des filières industrielles. Elle est également destinée à apporter un appui de qualité pour les politiques publiques. Parmi ses axes majeurs, le BRGM traite des enjeux de la société tels que :
- l’espace souterrain et la transition énergétique ;
- la gestion des eaux souterraines ;
- la géologie ;
- l’économie circulaire et les ressources minérales.
Les compétences du bureau de recherches géologiques et minières
Le BRGM est doté de compétences étendues en termes de sols, de terrains ainsi que de nappes phréatiques et de sources. Ses connaissances en la matière lui permettent, lors d’une collaboration avec un concepteur, de déterminer assez précisément la profondeur à laquelle une captation d’eau doit être réalisée afin de satisfaire aux besoins d’une pompe à chaleur. Il saura également à quel niveau prévoir le rejet. Lors de son étude, le bureau prendra notamment en considération les éléments environnants tels que les puits de captage à proximité pouvant créer des interférences. Il s’appuiera également sur les données des plans d’eau, sur leurs critères annuels.
Sur base de ses études et analyses, le BRGM est donc en capacité d’apprécier la faisabilité d’un projet, mais aussi de soumettre ses préconisations en vue de la mise en oeuvre d’un puits de géothermie ou de refroidissement pour une installation de climatisation.
Le bureau de recherches géologiques et minières : focus sur la géothermie
La géothermie représente une énergie renouvelable. Issue de la chaleur naturelle produite par la planète, cette énergie permet d’alimenter diverses technologies afin de créer de l’électricité et du chauffage. Ces technologies se déclinent sous différentes formes afin de capter un maximum de cette énergie et, ainsi, de préserver la Terre au maximum. La pompe à chaleur, la géothermie haute température ou encore les réseaux de chaleur sont autant de systèmes qui répondent aux enjeux climatiques.
C’un des enjeux premiers du BRGM est de développer la géothermie sur l’ensemble du territoire français dans le cadre des objectifs du Grenelle de l’Environnement concernant les énergies renouvelables. Pour ce faire, le bureau oeuvre au développement et à la promotion de cette technologie de manière à permettre des innovations et à structurer les offres du marché notamment. Cela se concrétise par des actions de développement, de recherche, d’innovation, mais aussi par de la diffusion de données et de l’information à destination des citoyens. Les professionnels tels que les maîtres d’oeuvre peuvent également recevoir un véritable appui de cette structure.
Le bureau de recherches géologiques et minières en chiffres
Côté chiffres, le bureau de recherches géologiques et minières peut se traduire comme suit :
- plus de 1 000 personnes employées comprenant plus de 700 ingénieurs et chercheurs ;
- une entité composée de géochimistes, géotechniciens, modélisateurs, informaticiens, hydrogéologues, géologues, géophysiciens, etc. ;
- 29 implantations situées dans l’hexagone et en Outre-mer ;
- des interventions réalisées dans une trentaine de pays au travers le monde.
Avec plus de 130 millions d’euros répartis sur les différentes activités du BRGM, les investissements les plus conséquents sont utilisés pour l’après-mine et les ressources en eau avec plus de 25 millions d’euros chacun. Viennent ensuite les risques naturels et traits de côte (19.5 millions d’euros) puis les ressources minérales et l’économie circulaire (17.2 millions d’euros).
Le bureau de recherches géologiques et minières et la recherche
Les enjeux climatiques, entre autres, représentent un réel défi en termes de recherche. Partie intégrante et conséquente des missions du BRGM, la recherche mobilise près des ⅔ des effectifs de l’entité qui oeuvrent au développement de des projets à cofinancements multiples ou sur dotations de l’Etat. Le bureau vise également à apporter des réponses efficaces et travaille en partenariat avec des agences telles que l’Ademe ou l’ANR.
L’objectif est ainsi de mieux comprendre les différents phénomènes en lien avec les sous-sols et les sols tout en cumulant, au fil du temps, de multiples connaissances géologiques. L’observation et la modélisation sont alors les deux piliers qui permettent de mener à bien les recherches et de répondre à des problématiques variées :
- raréfaction des ressources minérales ;
- changement climatique ;
- risques naturels ;
- nouveaux besoins énergétiques ;
- pollutions des eaux et sols...