Circulateur - Source Wilo
Plusieurs dénominations sont possibles pour ce type d’appareil. En effet, on le trouve aussi les noms de pompe de chauffage, accélérateur, circulateur ou encore pompe de circulation.
Définition et rôle d’une pompe de circulation
La pompe de circulation est un des éléments indispensables dans le fonctionnement du cycle hydraulique d’un système de chauffage central.
Elle fonctionne selon le principe suivant : elle permet l’apport du liquide caloporteur ou de l’eau aux radiateurs dans le cadre d’un système de chauffage centralisé afin d’assurer l’échange calorifique.
Le rôle de la pompe est de rendre possible cet apport en déterminant la pression et le débit nécessaire. Elle établit ensuite la mise en pression du liquide caloporteur afin de faciliter son transport dans les circuits. En effet, afin qu’un fluide puisse circuler au sein du système, un écart de pression est indispensable. Ainsi, le liquide peut circuler des hautes vers les basses pressions. Cela est d’autant plus indispensable que le système d’acheminement est long entre la chaudière et les émetteurs. Le circulateur est aussi utile en sens inverse à savoir sur le circuit retour des radiateurs à la chaudière afin de recycler le liquide et de le renvoyer.
Ce type de pièce peut être installé en neuf comme en rénovation, raccordé à un plancher chauffant comme à des radiateurs thermostatiques ou non.
Elle se matérialise sous la forme d’un petit moteur au sein duquel une roue à aubes est intégrée.
Les différents types de circulateurs
Il existe principalement 3 grandes catégories d’accélérateurs :
- circulateur standard est un circulateur pour lequel la vitesse se règle manuellement. Ce sont les plus courants mais aussi les plus gourmands en termes de consommation énergétique. 4 vitesses de rotation sont possibles.
- électronique ou à vitesse variable qui se règle de manière électronique et de façon continue. Cela permet de réguler automatiquement la vitesse ou le débit. Certaines versions sont d’ailleurs programmables.
- à moteur synchrone ou à aimant permanent : c’est un modèle haut de gamme (à moteur noyé) qui peut permettre de réaliser des économies d’énergie de l’ordre de 20 %.
Il faut aussi savoir que sur certains modèles, il est possible de programmer la régulation soit la pression, la vitesse, le débit ou encore la température. Il est vrai que ces pompes nouvelle génération sont capables de s’autoréguler. Il est parfois même possible de le faire à distance pour les appareils les plus innovants.
Différentes options de confort sont ajustables telles que le mode nuit, le réglage des chauffages selon les besoins thermiques ainsi que le retrait des bruits des robinets thermostatiques.
Avantages / Inconvénients
Une pompe de circulation possède des points forts permettant l’amélioration des systèmes de chauffage central. Parmi ses avantages, on peut noter :
- la rapidité de mise en température
- la réactivité de régulation
- une régulation même si la chaudière est éloignée des émetteurs
- le réglage de la pression
- la facilité d’installation
- permet une installation des chaufferies plus simple
- association à de nouveaux systèmes technologiques comme les planchers chauffants par exemple, chaudière basse température.
Cependant, comme dans tout système, il existe des inconvénients. Ceux-ci sont la consommation énergétique impérative, la dépendance du fonctionnement électrique ainsi que les risques de panne. En outre, selon le principe et le niveau technologique de la pompe de circulation, un certain coût initial peut s’avérer relativement élevé.
Installation et entretien
Durant la phase d’installation, il est possible d’opter pour un modèle à rotor noyé ou une pompe dite in-line.
- la pompe à rotor noyé est à installer directement sur les tuyaux, son moteur est partiellement refroidi par l’eau présente dans le système.
- la pompe in-line est également montée directement sur la tuyauterie mais le refroidissement du moteur est généré dans ce cas par un ventilateur.
L’installation doit être réalisée par un professionnel qualifié et expérimenté. En effet, celui-ci sera à même de régler le débit (exprimé en l / s ou en m3 / h), la pression (en bar) ainsi que les temps de déclenchements afin de ne pas surconsommer.
Un entretien est indispensable. Il s’effectuera lors de l’entretien annuel obligatoire de la chaudière. En effet, lors de la vérification du bon fonctionnement de tous les organes de la chaudière, le plombier chauffagiste inspectera aussi la pompe en vue de prévenir d'éventuelles pannes et vérifier si le réglage est correct.
Pour cet entretien annuel, il faut compter un prix variant de 150 à 200 €.
Consommation énergétique
Pour une année de chauffage estimée à 6000 h de chauffe, il faut compter une consommation énergétique de l’ordre de :
- 90 kWh pour un circulateur de classe A
- 170 kWh pour un circulateur de classe B
- 260 kWh pour un circulateur de classe C
Prix d’un circulateur
Les prix varient entre 90 et 450 € selon le modèle répondant aux besoins de l’utilisateur. Il faut compter les budgets suivants :
- modèle standard : 90 à 130 €
- à vitesse variable : 120 à 250 €
- à moteur asynchrone : 250 et 450 €
De plus, à cela s’ajoute un coût de 250 € pour la pose de cette pièce.
Savoir faire / Parole d'expert
Type: Savoir-faire
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Actualités
Type: A savoir
Auteur: Bernard REINTEAU
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